Communiqué de presse de Leaf Music
Pour marquer le jour du Souvenir et le 75e anniversaire de la libération des Pays-Bas, le compositeur canadien Jaap Nico Hamburgerprésente le disque Chamber Symphonies Nos. 1 & 2, avec l’Ensemble Caprice et l’Orchestre Métropolitain de Montréal. Cet album sera publié le 6 novembre 2020 par la maison canadienne de disques de musique classique Leaf Music. Il s’agit d’œuvres qui s’attaquent à des thèmes graves et difficiles, mais qui sont empreintes d’espérance et d’optimisme.
Jaap Nico Hamburger est le « compositeur en résidence » de Mécénat Musica à Montréal. Ses compositions comprennent des commandes du Turning Point Ensemble, de l’Ensemble Caprice et de l’Orchestre baroque de Jérusalem, ainsi qu’une contribution originale au projet « 400 ans de musique néerlandaise au clavier ». Le gouvernement néerlandais et la Cour internationale de Justice des Nations Unies lui ont récemment commandé un nouveau concerto pour harpe et orchestre, dont la première avec Lavinia Meijer et le Royal Concertgebouw Orchestra est prévue en 2021. Ses compositions comprennent également des commandes de la chaîne de télévision Discovery et de sociétés de télédiffusion du Royaume-Uni et des Pays-Bas. Jaap Nico Hamburger est un compositeur agréé du Centre de musique canadienne. Il est aussi président et chef de la direction d’Orange Music Inc., entreprise de production musicale de Vancouver, et ancien directeur de l’Opéra de la ville de Vancouver.
Il est né à Amsterdam, aux Pays-Bas, et a entamé ses études de musique à l’âge de trois ans. Il a étudié le piano auprès de Ruben Lifschitz, d’Alexandre Hrisanide et de Youri Egorov. Il a achevé ses études au Conservatoire d’Amsterdam, aux Pays-Bas, avec un diplôme de soliste au piano. Il habite au Canada depuis août 2000. Ce disque fait suite au disque publié par Leaf Music le 21 août 2020, sous le titre Jaap Nico Hamburger: Piano Concerto.
Symphonique de musique de chambre no 1 – Remember to Forget
Ensemble Caprice dirigé par Matthias Maute
Production : Martha de Francisco
Enregistrement en studio : Église Saint-Augustin, Mirabel (Qc) (17/11/2019 et 18/11/2019)
L’expression « Remember to Forget » est tirée du Tanakh, l’Ancien Testament. La phrase en question fait allusion à l’idée que le doute (« j’aurais dû… j’aurais pu… »), loin d’avoir des vertus critiques (« Qu’est-ce que je peux faire pour m’améliorer? »), est en lui-même autodestructeur. Nous ne maîtrisons pas nécessairement l’issue des événements, mais cela ne devrait pas nous dissuader de travailler fort et de nous efforcer de faire de notre mieux, en mettant l’accent sur les aspects positifs de la vie. Remember to Forget est un poème symphonique, qui s’appuie sur les couleurs et les structures des sons pour mettre en avant une histoire inspirée de la biographie de György Ligeti (1923–2006).
Cette symphonie en deux mouvements apostrophe l’un des grands esprits musicaux de notre ère. Les influences de Ligeti lui-même remontent jusqu’au xve siècle, avec la richesse de ses œuvres polyphoniques. Il s’inspire également du folklore et d’un chromatisme détrempé et ses sources vont jusqu’au jazz et aux musiques polyrythmiques de toutes les catégories possibles et imaginables. L’œuvre la plus connue de ce compositeur est la musique du film de Stanley Kubrick 2001 – L’odyssée de l’espace. Cette œuvre est une métaphore représentant un périple en train, passant de la jeunesse à la catastrophe et à la survie, pour aller jusqu’à la reconstruction, au pardon et, au bout du compte, aux enseignements de Joseph dans la Bible : vivre, travailler, construire, créer et aimer du mieux qu’on peut, en toute circonstance, tous les jours.
Symphonique de musique de chambre no 2 – Children’s War Diaries
Orchestre Métropolitain de Montréal dirigé par Vincent de Kort
Production : Misha Aster
Enregistrement du concert « Violins of Hope » à la Maison symphonique de Montréal (02/11/2019)
« Children’s War Diaries » Cette œuvre s’inspire de cinq journaux intimes d’adolescents assassinés au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Ces enfants n’ont pas survécu, mais nous ont légué leurs journaux intimes. Vingt ans après la lecture de ces journaux, la mère de Jaap Hamburger, Jannie-Moffie-Bolle, âgée de 89 ans, a publié son autobiographie, sous le titre Een hemel zonder vogels (« un ciel sans oiseau »). Elle était elle-même adolescente au début de la guerre nazie en Europe. Son livre décrit, entre autres, son expérience dans plusieurs camps de la mort des nazis, dont celui d’Auschwitz-Birkenau. En 2010, M. Hamburger s’est rendu avec elle en Israël, à l’occasion de la présentation de son livre au mémorial Yad Vashem de Jérusalem.
L’architecture du mémorial des enfants de Yad Vashem est tout particulièrement frappante et fait vraiment réfléchir. Le mémorial rend hommage, en effet, au million et demi d’enfants assassinés, représentant 95 p. 100 environ de tous les enfants juifs de moins de 18 ans dans l’Europe occupée par les fascistes. Ce nombre ahurissant est ce qui conduisit Raphael Lemkin à proposer le terme de « génocide » dans son ouvrage qui fit date, à sa parution, en 1944, sous le titre Axis Rule in Occupied Europe. À sa sortie de l’édifice, sous le soleil éclatant de Jérusalem, le compositeur Jaap Hamburger, bouleversé par l’austérité du mémorial des enfants, a vu naître dans son esprit, sous une forme déjà quasi achevée, une nouvelle œuvre symphonique. Il est rentré chez lui pour la mettre par écrit. L’œuvre, intitulée Children’s War Diaries, est une symphonie pour orchestre de chambre en cinq brefs mouvements.
Jaap Nico Hamburger: Chamber Symphonies Nos. 1 & 2
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