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Cris Derksen 04 credit Tanja Tiziana LR.

Bongani Ndodana-Breen

Three Orchestral Songs on Poems of Ingrid Jonker

Trois chansons orchestrales sur des poèmes d'Ingrid Jonker

Full Orchestra & Soprano soloist

Pour orchestre et soprano

Three Orchestra Songs on Poems of Ingrid Jonker is a work for soprano and orchestra based on poems by Afrikaans poet, Ingrid Jonker. The text, in Afrikaans, uses her poems Die Kind, Ek Herhaal Jou and Met Hulle Is Ek.

My setting of Jonker was inspired by the empathy and humanity of her poetry which was framed by her outrage of the immorality of South Africa’s segregationist system of apartheid. Jonker’s famous poem Die Kind (recited by President Mandela at his 1994 maiden speech in parliament) is given an African musical context. The music begins softly with atmospheric percussion tremolos evoking an African ritual undertaken by diviners. There are hints of Xhosa bow-harp (uhadi) musical patterns and distinctly African melodic contours of the Xhosa hexatonic scale. The music incorporates elements of protest music with a brief quote of the struggle song Oliver Tambo thetha noBotha (Oliver Tambo tell Botha to release Mandela) and a brief reference to martial music suggesting the militarization of the apartheid state.

With the setting of Ek Herhaal Jou, the music takes a more intimate approach, beginning with a solo bassoon then joined in counterpoint by a solo flute. The two instruments suggest the naked vulnerability and the passion of the two lovers in Jonker’s poetry. The musical setting, with its emphasis on longing and lyrical themes, draws on the raw honesty of Jonker’s text, the orchestra builds to a climactic paean to love.

The last poem is Met Hulle Is Ek. Here elements of jazz, popular styles and nightlife are hinted at with a backdrop of a busy canon, a rising theme in eighth notes.

The music of Three Orchestra Songs is a blend of African, minimalist styles with emotive neo-romantic echoes. I chose to intepret Jonker’s writing as that of an empathetic humanist rather than an angry political activist. It is her humanity, her fragility and her deep compassion that this music tries to capture. Her dissent, her clear identification with all the people of Africa and her fellow South Africans in particular.
- Bongani

"Cette œuvre pour soprano et orchestre est basée sur des poèmes de la poétesse afrikaans, Ingrid Jonker. Le texte, en afrikaans, reprend ses poèmes Die Kind, Ek Herhaal Jou et Met Hulle Is Ek.


J'ai choisi ces textes de Jonker puisque sa poésie, empreinte d'empathie et d'humanité, reflète son indignation face à l'immoralité du système ségrégationniste de l'apartheid en Afrique du Sud. Son célèbre poème, Die Kind (récité par le président Mandela lors de son premier discours au Parlement en 1994), est replacé dans un contexte musical africain.  La musique commence doucement avec des trémolos atmosphériques de percussion évoquant un rituel africain entrepris par les devins.  Il y a des allusions aux motifs musicaux de la harpe à archet (uhadi), du Xhosa et des contours mélodiques nettement africains de la gamme hexatonique Xhosa. La musique intègre des éléments de musique de protestation avec une brève citation de la chanson de combat "Oliver Tambo thetha noBotha" (Oliver Tambo dit à Botha de libérer Mandela) et une brève référence à la musique martiale suggérant la militarisation de l'État d'apartheid.  


Avec la mise en musique de Ek Herhaal Jou, ce mouvement adopte une approche plus intime, commençant par le basson en solo puis rejoint en contrepoint par la flûte. Les deux instruments suggèrent la vulnérabilité nue et la passion des deux amants dans la poésie de Jonker.  La mise en musique, qui met l'accent sur la nostalgie et les thèmes lyriques, s'inspire de l'honnêteté brute du texte de Jonker, et l'orchestre se construit jusqu'à l'apothéose d'un hymne à l'amour.

 

Le dernier poème est Met Hulle Is Ek.  Ici, des éléments de jazz, de styles populaires et de vie de soirée sont évoqués sur la toile de fond d'un canon animé, un thème ascendant en croches.  


La musique de Three Orchestra Songs est un mélange de styles africains et minimalistes avec des échos néo-romantiques émouvants.  J'ai choisi d'interpréter l'écriture de Jonker comme celle d'un humaniste empathique plutôt que d'un activiste politique en colère. C'est son humanité, sa fragilité et sa profonde compassion que cette musique tente de capturer. Sa dissidence, son identification claire avec tous les peuples d'Afrique et ses compatriotes sud-africains en particulier. "

- Bongani 

Écouter
EPK

SPÉCIFICATIONS

Durée :

14'

Mouvements :

3

3

Rôles :

Instrumentation :

2.2.2.2/4.2.2.2.1/4perc/harp/strings

2.2.2.2/4.2.2.2.1/4perc/harpe/cordes

Spécifications techniques :

Langue:

CONTEXTE

Date de composition:

2015

Commissaire:

Cape Town Philharmonic Orchestra

Cape Town Philharmonic Orchestra

Représentations:

Premiere 22 Oct 2015: Featuring soprano Goitsemang Lehobye, Cape Town Philharmonic Orchestra conducted by Perry So.

Première le 22 octobre 2015: Avec la soprano Goitsemang Lehobye, le Cape Town Philharmonic Orchestra sous la direction de Perry So.

Prix:

Presse:

"The writing is assured and the inspiration apparent: in which regard, one is struck by the concept being less overtly socio-political than might have been expected, given much of Ndodana-Breen’s recent oeuvre. The first of the poems is, of course, reactive to a specific and highly political event, the shooting of a child in Nyanga and the music is, entirely appropriately, the most overtly Africanist in its careful synthesis of expressly Xhosa-derived musical elements. But the latter poems are more concerned with Jonker’s existential responses to her personal circumstances: the sense of alienation in Met hulle is ek ; the lost intimacy mourned in Ek herhaal jou.

This central movement was, I thought, the loveliest of the three: a dreamy evocation of the sensually tactile, commencing with a languorous, intertwining canonic duet for bassoon and flute and exploring the emotional sub-text in writing that was surprisingly satin, given the angularity of its five beat time signature. The vocal line captures the mood in its repetitive, falling sequences and, despite the considerable climax the overall impression remains languid.

The final poem is pure despair, penned not long before the author’s suicide. It is written, paradoxically, in an urgent 9/8 pulse, employing recurring rising figure that has the structural regularity of a passacaglia, but hints at the obsessive repetition of the manic."
- Cape Times, Deon Irish, 2015

"L'écriture est assurée et l'inspiration apparente : à cet égard, on est frappé par le fait que le concept est moins ouvertement socio-politique qu'on aurait pu s'y attendre, compte tenu de l'œuvre récente de Ndodana-Breen. Le premier des poèmes est, bien sûr, en réaction à un événement spécifique et hautement politique, l'assassinat d'un enfant à Nyanga, et la musique est, tout à fait à propos, la plus ouvertement africaniste dans sa synthèse minutieuse d'éléments musicaux expressément dérivés du xhosa. Mais les derniers poèmes s'intéressent davantage aux réactions existentielles de Jonker face à sa situation personnelle : le sentiment d'aliénation dans Met hulle is ek ; l'intimité perdue dont elle fait le deuil dans Ek herhaal jou.

Ce mouvement central était, à mon avis, le plus beau des trois : une évocation rêveuse du sensuel tactile, commençant par un duo canonique langoureux et entrelacé pour basson et flûte et explorant le sous-texte émotionnel dans une écriture étonnamment satinée, étant donné l'angularité de sa signature temporelle à cinq temps. La ligne vocale capture l'humeur dans ses séquences répétitives et descendantes et, malgré l'apogée considérable, l'impression générale reste languissante.

Le dernier poème est un pur désespoir, écrit peu de temps avant le suicide de l'auteur. Il est écrit, paradoxalement, dans une pulsation urgente de 9/8, employant une figure ascendante récurrente qui a la régularité structurelle d'une passacaille, mais qui fait allusion à la répétition obsessionnelle du maniaque."
- Cape Times, Deon Irish, 2015

À PROPOS DU COMPOSITEUR

Composer Bongani Ndodana-Breen has written a wide range of music encompassing symphonic work, opera, chamber music and vocal music. According to The New York Times his “delicately made music - airy, spacious, terribly complex but never convoluted - has a lot to teach the Western wizards of metric modulation and layered rhythms about grace and balance.” Performers around the world have performed his music including the Minnesota Orchestra, Belgian National Orchestra, Indianapolis Chamber Orchestra, Anhaltische Philharmonie Dessau, Vancouver Opera Orchestra, Symphony Nova Scotia, Hong Kong Chinese Orchestra, Kwa Zulu-Natal Philharmonic, Johannesburg Festival Orchestra, Johannesburg Philharmonic, Cape Town Philharmonic, New York City’s Vox Vocal Ensemble, New Julliard Ensemble, Juventas Ensemble, Continuum Contemporary Music Toronto, Chicago’s Cube Ensemble, Avalon String Quartet and Ossia.

Le compositeur Bongani Ndodana-Breen a écrit un large éventail de types d'œuvres musicales incluant des œuvres symphoniques, des opéras, de la musique de chambre et de la musique vocale. Selon le New York Times sa “musique délicatement conçue - aérienne, spacieuse, d’une complexité terrible, mais dont le raffinement n’est jamais excessif - a beaucoup à apprendre aux fins experts de la modulation métrique et des rythmes superposés à propos de la grâce et de l’équilibre.” Des musiciens de partout à travers le monde ont interprété sa musique, notamment le Minnesota Orchestra, le Belgian National Orchestra, l’Indianapolis Chamber Orchestra, l’Anhaltische Philharmonie Dessau, le Vancouver Opera Orchestra, la Symphony Nova Scotia, le Hong Kong Chinese Orchestra, le Kwa Zulu-Natal Philharmonic, le Johannesburg Festival Orchestra, le Johannesburg Philharmonic, le Cape Town Philharmonic, le New York City’s Vox Vocal Ensemble, le New Julliard Ensemble, le Juventas Ensemble, le Continuum Contemporary Music Toronto, le Cube Ensemble de Chicago, l’Avalon String Quartet et Ossia.

À PROPOS DU LIBRETTISTE

Ingrid Jonker (19 September 1933 – 19 July 1965) (OIS), was a Bilingual South African poet and political dissident who wrote and published in both Afrikaans and in English. Her poems, however, have been widely translated into other languages.

During the 1950s and 60s, which saw the Sharpeville massacre, the increasingly draconian enforcement of Apartheid laws, and escalating terrorism committed both by Government security forces and by the paramilitary wing of the African National Congress, Jonker chose to affiliate herself with Cape Town's racially mixed literary bohemia, which gathered around her fellow Afrikaner poet Uys Krige in the beach-side suburb of Clifton. In both her poems and in newspaper interviews, Jonker angrily denounced the ruling National Party's racial policies and the increasing censorship of literature and the media. This brought her into open conflict with her father, a widely respected Member of Parliament for the ruling Party. In 1965, Jonker's turbulent and unconventional love life caused Cape Town's literary bohemia to subject her to social ostracism, which led to her depression and suicide. Even so, Jonker has reached iconic status in post-Apartheid South Africa and is often compared with Sylvia Plath and Marilyn Monroe.

Ingrid Jonker, née le 19 septembre 1933 et morte le 19 juillet 1965, est une écrivaine d'Afrique du Sud, de langue afrikaans et issue de la communauté afrikaner.

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À propos de l'œuvre

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